Vos retours : Les circonstances de l'apparition du TDPM
- Asso France TDPM
- 7 nov.
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 heures
Nous vous avons demandé "Vous souvenez-vous de circonstances particulières dans lesquelles serait apparu votre TDPM ?".
Voici vos réponses.
Attention, certains témoignages peuvent être vraiment difficiles à lire car des sujets très sensibles sont abordés.
"Début d'une dépression"
"Oh oui …. à la suite d’une tentative de suicide.. !"
"Je suis persuadé que mon TDPM est apparu à la suite du retrait du stérilet Mirena. Je l'avais gardé pendant 2 ans et ça ne me convenait pas du tout. J'ai décidé de me faire retirer et du coup mon cycle est reparti . 15 jours plus tard j'avais ma première crise d'angoisse ... Et ça ne s'est plus jamais arrêté. Ca fait 15 ans ... 15 ans qu'à partir de chaque ovulation, j'angoisse et ça ne s'arrête qu'après mes règles. 15 ans que j'ai des symptômes terrible tous les mois et pas toujours les mêmes bien évidemment. Ça revient vite . Personne n'a voulu me croire, mais je reste persuadé que c'est ça qui a tout déclenché. Et depuis aucun traitement ni aide bien sûr. Bref , maintenant, j'attends la ménopause car à priori la pré-ménopause, ce sont les mêmes symptômes que le TDPM donc ça devrait bien se passer."
"Ça a commencé après que j'ai tout quitté pour me sauver mentalement d'un manipulateur, et que mes enfants m'aient fait la guerre quotidiennement. C'est réapparu encore plus fort en sortant petit à petit d'amnésie car j'ai vécu de multi traumas. Avec un suivi psy, ça va mieux mais ça revient fortement dès qu'il y a du stress, en période hivernale ou quand les souvenirs refont surface car hélas j'en rêve presque tout les jours."
"C'était y a presque un an. Je sombrais chaque mois un peu plus, et sur une réflexion d'un prof j'ai eu l'impression que tout se dérobait sous mes pieds. Par chance, j'avais un suivi psy par ailleurs. J ai eu un rendez-vous le lendemain et j'ai demandé à être hospitalisée car je ne me reconnaissais plus (idées noires, rien de positif, beaucoup de pleurs...). Au bout de 3 jours d'hospitalisation, mes règles arrivent à 8h, et à 9h je me demandais vraiment ce que je faisais là. Je raconte mon ressenti au médecin qui vient me voir et qui PAR CHANCE connaît le TDPM. Depuis, je suis sous pilule et je suis quasi stabilisée. Cependant je reste très affectée par ce trouble et j ai toujours peur qu'il refasse surface... Une vraie pieuvre qui vous tire vers les abysses..."
"Le TDPM est réellement apparu après que mon v**leur a été condamné. J'étais en expatriation. J'ai vraiment identifié les symptômes 2-3 mois après tout ça. Les mois précédents je pensais à une dépression, mais j'avais déjà plus ou moins remarqué une coïncidence avec mon cycle. Et en y réfléchissant, auparavant j'avais déjà des symptômes depuis plusieurs années (je tombais malade à l'ovulation, perte d'énergie assez fort...)"
"Il est possible que ce TDPM ait commencé en novembre dernier, mais que je ne l'ai pas compris de suite car j'ai mis ma tristesse sur la perte de personnes proches. Mais encore aujourd'hui après 8 mois de suivi psy, je note dans mon agenda "attention TDPM" une semaine avant mes règles, et ça ne loupe pas : a chaque fois les symptômes sont là.”
"Au début d'une relation toxique, tout comme l'apparition des règles chaque mois alors que j'avais un implant depuis quasi 15 ans sans souci !!"
"Après un choc émotionnel"
"Je ne sais pas quand le TDPM est réellement apparu, mais je me rappelle exactement du moment où j'ai découvert les premiers symptômes. D'ailleurs, je dis "j'ai" mais en réalité, c'est mon compagnon qui m'a fait remarqué que mon humeur changeait drastiquement de manière régulière. C'était pendant le premier confinement. Je ne saurais pas dire si c'est ce qui a déclenché le trouble ou si c'est le simple fait d'être dans circonstances qui me rendaient plus à l'écoute de moi même, mais je me rappellerai toujours cet instant où toute ma vision des choses a changé."
"Je n’avais jamais eu de problèmes avec mon cycle menstruel. Bien sûr, ce n’était jamais un moment agréable, mais je ne connaissais ni douleurs ni gènes, que ce soit sous pilule ou non. Pour moi, tout a changé radicalement en août 2023. Ne voulant pas d'enfants, j’ai fait le choix de me faire ligaturer les trompes. Lors de mes rendez-vous avec la gynécologue chargée de l’opération, nous avions évoqué les possibles risques liés à la chirurgie et l'anesthésie. Cependant, l’opération était décrite comme étant "sans risque d'effets secondaires". L’opération se déroule sans encombres, je suis satisfaite et soulagée d’avoir fait cette démarche. Lors de mes premières règles post-operatoires, je remarque que je saigne plus abondamment que d’habitude. Je ne m’en formalise pas, après tout, la chirurgie était toute récente. Et les mois passent. Ma santé mentale, déjà fragilisée par une dépression et de l’anxiété, est en dents de scie. J’ai des moments de colère, des crises de larmes, parfois des idées noires ou pensées suicidaires, qui vont et viennent sans que je comprenne le pourquoi du comment. Je suis dans une situation professionnelle et sentimentale fragile, qui retarde ma compréhension du phénomène. En réalité, tous mes symptômes apparaissent environ une semaine avant mes règles, et se poursuivent jusqu'à la fin des saignements. J’ai un premier déclic en juin 2024, quand mes idées noires me conduisent chez mon médecin, qui me fait hospitaliser en psychiatrie. Quelques jours après mon arrivée dans la clinique, je me sens mieux, je ne comprends pas ce que je fais là. Mes règles viennent de se terminer, je fais un premier lien entre mes symptômes et le déroulement de mon cycle. Je décide d'observer ça plus attentivement. Plusieurs mois plus tard, en mai 2025, je fais une crise d’angoisse colossale, qui me fait annuler un projet de voyage que j’attendais pourtant depuis longtemps. Deux jours plus tard, je vais bien, et je m’en veux d’avoir tout résilié, mais il est trop tard pour faire marche arrière. Là, je n’ai plus aucun doute : ce sont bien mes règles et la semaine qui les précède qui me font perdre le contrôle chaque mois. Depuis, je m'oblige à être très attentive, à ne prendre aucune décision importante pendant les deux semaines d'enfer mensuel que je traverse. Je ne peux pas faire confiance à mon propre cerveau dans ces moments-là, et fonctionner normalement demande des efforts absurdes. Je ne souhaite à personne de traverser ça. Mon récit se concentre sur l'aspect "mental" du TDPM, puisque c’est celui qui a eu le plus de conséquences sur ma vie, mais physiquement aussi, les choses sont différentes depuis mon opération. Les crampes, le flux, la consistance du sang, tout s’est aggravé. J’ai évidemment signalé tout cela à ma gynécologue, qui m’a dit, je cite : "C’est normal de souffrir, ça fait partie du fait d’être une femme." Autant dire que je ne retournerai jamais chez cette praticienne. Aujourd'hui, à force d’auto-observation, de compléments alimentaires et de séances de TCC, j’arrive plus ou moins à gérer mes symptômes, mais il y a toujours un à cinq jours par mois où je suis incapable de fonctionner, soit parce que j’ai trop mal, soit parce que mon esprit ne coopère pas. Je ne regrette pas l’opération. Je constate simplement que, dans une certaine mesure, elle a gâché ma vie."
"Chez moi les symptômes sont apparus suite à un accouchement extrêmement traumatisant à 35 ans. J'ai subi des violences physiques et psychologiques de la part du gynécologue lors de la naissance de mon premier enfant (utilisation de ventouses durant 58 minutes, maltraitance psychologique importante, propos à caractère sexuels, humiliation...)
Au retour de mes règles les symptômes sont apparus, et les 15 jours précédents mes règles sont devenus un cauchemar. Auparavant je n'avais que 3 jours d'irritabilité. 1 mois avant le retour de mes règles et l'apparition des symptômes j'ai également eu le vaccin contre le COVID mais c'est peut-être une coïncidence."





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