Retour sur le groupe de parole du 22 novembre 2025

Lors du groupe de parole sur le thème des relations et de l’entourage, les participant·es ont échangé librement sur leur quotidien et ont accepté de partager certains éléments tels que les problématiques rencontrées et les solutions envisagées.

Il s’agit de leurs retours qui n’ont pas vocation à se substituer à des conseils médicaux.

Les problématiques rencontrées

• Il est très difficile de se contenir en allant au travail lors d’une crise de TDPM : se déplacer, supporter la lumière et le bruit, sociabiliser avec ses collègues...

• L’environnement de travail est souvent inadapté (et accentué) aux périodes de TDPM : objectifs stressants, collègues pesants, manager contrôlant...

• Une absence ou un arrêt maladie amène de la culpabilité.

• Le statut d’auto-entrepreneur·euse peut être très anxiogène : revenus dépendants de la productivité. Et le stress généré accentue le TDPM.

• Certains pays ne reconnaissent pas la RQTH, voire même ne reconnaissent pas les problématiques liées à la santé mentale.

Les bonnes pratiques proposées

• Prendre contact avec la médecine du travail, notamment en cas de reprise d’activité.

• Oeuvrer pour la reconnaissance du TDPM afin que les aménagements soient officiellement préconisés.

• Se créer un environnement sécure en dehors du bureau pour décompresser.

• Essayer de mobiliser une tierce personne en cas de conflit.

Lorsque cela est possible : 

• En parler avec sa/son manager, en s’appuyant sur des ressources.

• Favoriser le télétravail en période de TDPM. Il est possible de demander un certificat médical à un·e pro de santé.

• Adapter son environnement : baisser la lumière, s’isoler, porter un casque...

• Envisager un temps partiel thérapeutique.