On peut rapidement se sentir démuni·e face à la souffrance d’une personne atteinte du TDPM, et ne pas savoir comment agir.
Voici quelques conseils pour aider toutes les personnes de l’entourage à mettre les bons éléments en place :
Demander explicitement ce qui ferait du bien à la personne afin de mettre en place les actions adaptées à son besoin. | Attention à ne pas préjuger ni projeter ses propres attentes, même si cela part d’une bonne intention. On peut parfois vouloir donner des solutions alors que ce n’est pas ce dont la personne a besoin. |
Ecouter et communiquer ! Il s’agit de la base des relations humaines de manière générale, mais il faut être attentif à ne pas rompre la communication en période de TDPM (même si cela est parfois difficile) pour éviter le sentiment d’abandon. | Se renseigner sur le TDPM afin de mieux le comprendre et de ne pas faire peser sur la personne atteinte la charge de l’expliquer. |
Accompagner à une session chez un·e psychologue. | Mettre en place ensemble des routines positives et bien être : alimentation, séance de sport... afin d’être le pilier motivation lorsque cela est nécessaire. |
Prendre le relai sur les tâches nécessaires comme les tâches ménagères par exemple, qui deviennent difficiles en période de TDPM et qui peuvent fortement alourdir la charge mentale. | Etre présent·e pour rappeler que la vie et le bonheur “existent” et proposer des activités permettant de se changer les idées : balades, cinéma, restaurant... Attention à proposer sans insister car les sorties et la sociabilité peuvent parfois être éprouvantes en période de TDPM. |
Se tenir au courant du cycle menstruel de sa/son partenaire afin d'anticiper l'adaptation des activités communes et de prévoir du soutien. |
Attention à ne s’oublier soi-même ! Votre conjoint·e ou proche atteint·e a besoin de vous, mais a surtout besoin d’un vous qui aille bien pour l’accompagner.
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